L'ancien régime et la révolution", de Alexis de Tocqueville. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, Dansson avant-propos à ce traité en trois livres, Alexis de Tocqueville (1805-1859) précise l’usage qu’il a fait non seulement des « célèbres que le XVIIIe siècle a produits», mais aussi des procès-verbaux, des cahiers de dol éances et de tous les documents de l’administration publique, qui sont autant de testaments de l’ancienne société française. Detelle sorte que, pour bien comprendre et la Révolution et son œuvre, il fallait oublier un moment la France tel que nous voyons, et il fallait oublier un moment la France que nous voyons, et aller interroger dans son tombeau la France qui n'est plus. C'est ce que j'ai cherché à faire ici. Date de parution : 11/04/1985 Cest en abordant la première partie de l'Ancien Régime et la révolution que l'on commence à suivre plus précisement la réflexion de Tocqueville. Plus qu'une analyse factuelle, l'auteur nous démontre que la plupart des idées que l'on se fait de l'idéologie française et de la situation du pays à la Révolution sont fausses. C'est ainsi qu'il intitule LAncien Régime et la Révolution : présentation du livre de Alexis de Tocqueville publié aux Editions Flammarion. «Mais pourquoi cette révolution, partout préparée, partout menaçante, a-t-elle éclaté en France plutôt qu’ailleurs ? Pourquoi a-t-elle eu chez nous certains caractères qui ne se sont plus retrouvés nulle part ou n’ont reparu qu’à moitié ?» Celivre n'est point une histoire de la Révolution. C'est une étude sur cette Révolution. Les français ont fait en 1789 le plus grand effort auquel se soit jamais livré aucun peuple, afin de couper pour ainsi dire en deux leur destinée. J'avais toujours pensé qu'ils avaient beaucoup moins réussi dans cette singulière entreprise, qu'on ne l'avait cru au dehors et qu'ils ne Lancien régime et la révolution Item Preview remove-circle Share or Embed This Item. Share to Twitter. Share to Facebook. Share to Reddit. Share to Tumblr . Share to Pinterest. Share via email. EMBED. EMBED (for blogs and archive.org item tags) Want more? Advanced embedding details, examples, and help! Lexpression « Ancien Régime », dont le caractère dénigrant ne peut faire de doute, a été popularisée par le célèbre livre d'Alexis de Tocqueville, paru en 1856, L'Ancien Régime et la Révolution. Elle a cependant été utilisée telle quelle dès la fin de 1789. Elle est issue du vocabulaire familier du xviii e siècle et, peut-être, de certaines locu Achetercet article ref. RO80010176 - 0 en stock - Dans la collection livres catégorie "Révolution de 1789" - Très bon état - Parution 1981 - Edition GALLIMARD. 3ème édition - 24,90? - Expédition 24h - Satisfait ou remboursé - Des millions de livres en stock. Anciens, rares et occasion. Dela démocratie en amérique - souvenirs - l'ancien régime et la révolution par Alexis Tocqueville aux éditions Bouquins. Dès sa parution, en 1835, De la démocratie en Amérique fut un événement pour tous ceux qui réfléchissaient des xyzPZr2. Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisDans une Europe livrée depuis quarante ans aux orages politiques soulevés par la Révolution française, Tocqueville apparaît comme la conscience du milieu du siècle. Avec une lucidité qui, aujourd'hui encore, nous étonne, il fait le point pour comprendre, et non pour juger, une force dont chacun pressentait, pour s'en réjouir ou s'en alarmer, qu'elle allait changer la face du monde. Cette force, c'est l'idée démocratique. Certes, elle n'était pas ignorée. Dans la lignée de Bonald ou de Maistre, les nostalgiques de l'Ancien Régime y voyaient l'incarnation du mal. Mais ceux-là mêmes qu'à l'époque on considérait comme des libéraux parce qu'ils acceptaient la Révolution, Benjamin Constant, Guizot, Royer-Collard, s'efforçaient, par des artifices maladroits, d'en contenir les conséquences. Conscients de l'impossibilité d'annihiler le grand espoir né en 1789, ils visaient à en éluder la réalisation. Ils tentaient de dévier le courant démocratique vers des parodies de gouvernements libres où la volonté du peuple ne peut se reconnaître que traquée, divisée, voici qu'un jeune homme, la veille presque inconnu, lance comme un brûlot, dans ce milieu d'esprits étriqués et retors, un livre consacré à la démocratie, qui n'est ni un pamphlet, ni une utopie, ni un appel à l'insurrection. En 1835, lorsque parurent les deux premiers volumes de La Démocratie en Amérique, que voyait-on dans la démocratie ? Pour les uns, une formule irréalisable, bonne tout au plus à servir de repoussoir à un régime fondé sur la raison ; pour les autres, le drapeau d'une agitation permanente, inapte par conséquent à être l'emblème d'une organisation politique stable. Tocqueville ne s'immisce pas dans ce débat, car, pour lui, il ne s'agit plus de discuter des préférences, mais de constater comme un fait inéluctable l'avènement de la démocratie. Ce fait, il l'a enregistré aux États-Unis, et c'est à raison de la pertinence de ses observations que les sociologues se flattent de le compter parmi l'un des plus grands d'entre eux. Mais ce fait a été aussi l'objet de ses méditations. À ce titre, il apparaît à côté de Montesquieu comme le premier des moralistes politiques français. Moraliste, c'est bien d'ailleurs ce que Tocqueville voulut être. Parti en Amérique avec son ami Gustave de Beaumont, magistrat comme lui, pour y étudier le régime pénitentiaire Tocqueville comprit que quelle que soit la richesse des observations accumulées durant un séjour de moins d'un an, il serait présomptueux de sa part de prétendre offrir aux lecteurs un tableau exhaustif du Nouveau Monde. Le sujet du livre serait donc la démocratie, l'expérience américaine n'intervenant que pour fournir à la réflexion les données sans lesquelles elle n'eût abouti qu'à une théorie désincarnée. Aussi bien la deuxième partie de l'ouvrage, publiée en 1840, accuse-t-elle ce souci de s'élever aux idées générales dans les chapitres véritablement prophétiques où Tocqueville étudie l'influence qu'exercent les idées et les sentiments démocratiques sur la société politique ».Le succès de l'œuvre fut immense. Élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1838, à l'Académie française en 1841 alors qu'il n'avait que trente-six ans, l'auteur reçut la consécration d'une opinion unanime qui sut reconnaître que jamais esprit de première valeur [...] n'avait médité avec autant de gravité et de lucidité le problème – de plus en plus ardu, à mesure que se compliquent les sociétés – de gouverner les hommes pour le bonheur du plus grand nombre sans les asservir ni les avilir » J. J. Chevallier. Les Américains eux-mêmes lui furent reconnaissants de leur avoir révélé l'esprit et les ressorts de leurs institutions. Il n'est pas difficile de déceler, chez Tocqueville, l'intention d'instruire les gouvernants de la France. S'il a écrit un livre, ce n'est pas seulement pour satisfaire une légitime curiosité, c'est pour y trouver des enseignements dont nous puissions profiter ». Or cette leçon, ce n'est pas d'institutions toujours contingentes et maladroites qu'il y a lieu de la tirer, c'est d'un fait qui domine l'histoire l'égalisation des conditions. [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 6 pagesÉcrit par professeur à la faculté de droit et des sciences économiques de ParisClassificationHistoireHistoriensHistoriens françaisHistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, xixe humaines et socialesPolitiquePolitologues, auteurs en sciences politiquesAuteurs en sciences politiques, xixe références TOCQUEVILLE ALEXIS DE 1805-1859 » est également traité dans DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE, Alexis de Tocqueville - Fiche de lectureÉcrit par Éric LETONTURIER • 1 132 mots • 1 médiaDe la démocratie en Amérique est le fruit d'un voyage que le tout jeune magistrat à Versailles, mis en position délicate par la révolution de 1830, en vertu de son appartenance à une famille légitimiste, entreprit, accompagné de son ami Gustave de Beaumont, en Amérique entre avril 1831 et mars 18 […] Lire la suiteANCIEN RÉGIMEÉcrit par Jean MEYER • 19 084 mots • 2 médias L'expression Ancien Régime », dont le caractère dénigrant ne peut faire de doute, a été popularisée par le célèbre livre d'Alexis de Tocqueville, paru en 1856, L'Ancien Régime et la Révolution. Elle a cependant été utilisée telle quelle dès la fin de 1789. Elle est issue du vocabulaire familier du xviii e siècle et, peut-être, de certaines locutions juridiques utilisées par les jurisconsultes d […] Lire la suiteCONSENSUSÉcrit par André AKOUN • 2 712 mots Dans le chapitre Consensus et démocratie » […] Dans la société démocratique moderne, le besoin d'un consensus est ressenti plus fortement que dans n'importe quel autre type d'organisation sociale, précisément parce qu'une telle société entretient un rapport paradoxal avec ce problème fondamental. Elle repose effectivement sur le principe de l'individualisme et la représentation qu'elle a d'elle-même est celle d'une association entre sujets or […] Lire la suiteCORPS INTERMÉDIAIRESÉcrit par Solange MARIN • 854 mots L'ancienne France était, depuis le Moyen Âge, composée de groupes d'individus appelés corps collèges, communautés, associations de gens ayant même métier ou même fonction dans la nation, et réunis à la fois pour la préservation de leurs intérêts particuliers et celle du bien commun. Ces corps existaient avec la permission du souverain et lui étaient subordonnés, bien que leur existence fût souve […] Lire la suiteDÉCADENCEÉcrit par Bernard VALADE • 9 959 mots Dans le chapitre Décadence et dégénérescence » […] Un même optimisme caractérise au xix e siècle le scientisme et le positivisme en France, en Allemagne le matérialisme mécaniste de Karl Vogt et Jakob Moleschott. D'un bout à l'autre du siècle, de Saint-Simon à Ernest Solvay, semblent s'affirmer la même confiance dans la science, la même foi dans le progrès. Les réflexions dolentes sur la décadence ne manquent pas cependant. Chateaubriand se lamen […] Lire la suiteDESPOTISME ÉCLAIRÉÉcrit par Jean-Jacques CHEVALLIER • 4 473 mots • 2 médias Dans le chapitre Le déclin de la formule » […] Le despotisme éclairé première manière, celle de Frédéric, fut une réussite en dépit de ses trompe-l'œil, de ses tares, de sa brutalité étatique. Celui de Joseph II et d'autres, plus humain, plus soucieux d'éducation, plus philanthropique » fut un échec. Pourquoi ? Pour cette raison, sinon unique du moins principale, que l'esprit du temps avait changé dans le courant de la seconde moitié du sièc […] Lire la suiteÉGALITÉÉcrit par Laurence HANSEN-LÖVE • 1 458 mots Dans le chapitre Égalité formelle, égalité fictive » […] Apparemment rigoureuse, cette approche est cependant assez ambiguë pour autoriser des lectures inconciliables. Suivant une interprétation libérale, l'égalité a trait essentiellement à la liberté, et celle-ci ne peut être garantie par l'État que formellement. Les hommes seront tous égaux en tant qu'ils sont libres, mais les pouvoirs publics ne peuvent promettre une égalité matérielle impliquant de […] Lire la suiteFAMILLE - SociologieÉcrit par Rémi LENOIR • 5 316 mots • 2 médias La famille est devenue en France une catégorie de l'action politique parce que se sont constitués un discours sur la famille et une théorie des structures familiales largement partagés dès la première moitié du xix e siècle aussi bien par Louis de Bonald et Joseph de Maistre d'un côté que par Charles Fourier et Pierre Joseph Proudhon de l'autre, et, dans la seconde moitié, par Frédéric Le Play et […] Lire la suiteGOBINEAU JOSEPH ARTHUR DE 1816-1882Écrit par Jean GAULMIER • 1 603 mots Dans le chapitre Un condottiere de plume sous la monarchie de Juillet » […] Joseph Arthur de Gobineau est né à Ville-d'Avray, dans une famille d'origine bordelaise dont il exagérera la noblesse, s'attribuant sans droit, à partir de 1853, le titre de comte. Son père, officier retenu par la guerre en Espagne de 1823 à 1828, ne pouvant surveiller son éducation, il fut élevé par sa mère. Celle-ci, aventurière romanesque, après des démêlés avec la justice, dut se réfugier en S […] Lire la suiteINDIVIDUALISMEÉcrit par Bernard VALADE • 1 214 mots Dans le chapitre Origine de l'individualisme » […] Hormis ce dernier aspect, qui concerne la méthodologie des sciences sociales, la question se pose de l'origine et du développement de cette doctrine, donc de l'avènement de l'individu et son affirmation en tant qu'incarnation de valeurs. La réponse est donnée dans un scénario historique qui, selon Louis Dumont Essais sur l'individualisme , 1983, situe l'émergence de l'individu à la fin du Moye […] Lire la suiteVoir aussiÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE histoire des origines à 1865HISTORIOGRAPHIE AMÉRICAINELIBERTÉ DE LA PRESSESERVITUDEVOLONTÉ GÉNÉRALERecevez les offres exclusives Universalis GALLIMARD EDITIONS. Coll. nrf. 1981. 470 g - 14 cm * 22 cm - 454 pages. Fragments et notes inédites sur la Révolution. Edition définitive sous la direction de Mayer. Texte établi, annoté et préfacé par André Jardin. Analyse des grands mouvements et événements historiques qui succèdent à la convocation des Etats Généraux jusqu'à Napoléon. Le dynamisme révolutionnaire est situé dans l'ensemble institutionnel du monde européen. Histoire administrative et économique éclairée par l'interprétation comparée des institutions, idées, hommes et classes. 2e tome d'une collection de 17 tomes 25 volumes en tout. Etat relié collé, couverture papier imprimé éditeur, défraichi, intérieur frais, annotations et ex libris en page de titre. on l’a arraché malgré lui à son logis et à ses habitudes, prêt à pousser jusqu’au bout du monde et à tout oser ; indocile par tempérament, et s’accommodant mieux toutefois de l’empire arbitraire et même violent d’un prince que du gouvernement régulier et libre des principaux citoyens ; aujourd’hui l’ennemi déclaré de toute obéissance, demain mettant à servir une sorte de passion que les nations les mieux douées pour la servitude ne peuvent atteindre ; conduit par un fil tant que personne ne résiste, ingouvernable dès que l’exemple de la résistance est donné quelque part ; trompant toujours ainsi ses maîtres, qui le craignent ou trop ou trop peu ; jamais si libre qu’il faille désespérer de l’asservir, ni si asservi qu’il ne puisse encore briser le joug ; apte à tout, mais n’excellant que dans la guerre ; adorateur du hasard, de la force, du succès, de l’éclat et du bruit, plus que de la vraie gloire ; plus capable d’héroïsme que de vertu, de génie que de bon sens, propre à concevoir d’immenses desseins plutôt qu’à parachever de grandes entreprises ; la plus brillante et la plus dangereuse des nations de l’Europe, et la mieux faite pour y devenir tour à tour un objet d’admiration, de haine, de pitié, de terreur, mais jamais d’indifférence ? Elle seule pouvait donner naissance à une révolution si soudaine, si radicale, si impétueuse dans son cours, et pourtant si pleine de retours, de faits contradictoires et d’exemples contraires. Sans les raisons que j’ai dites, les Français ne l’eussent jamais faite ; mais il faut reconnaître que toutes ces raisons ensemble n’auraient pas

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