Enceintede 28 semaines, je ne supporte pas mon Ă©tant ni qui je suis, je ne me reconnais pas. Il s’agit de ma 2eme grossesse, la premiĂšre s’est trĂšs bien dĂ©roulĂ©e mais celle ci est un vĂ©ritable calvaire sur le plan Ă©motionnel. J’ai peur de tout, je n’arrive Ă  m’investir dans rien, je trouve ma vie ennuyante et j’ai l mariqui ne comprend pas ma fatigue grossesse Please Share This Share this content. parc de jeux avignon Opens in a new window; montfort l'amaury balade Opens in a new window; clavius aquila valerius niger wikipedia Opens in a new window; les noms musulmans selon les jours de naissance Opens in a new window; salaire universitĂ© de genĂšve Opens in a Nousne voulions pas subir cette nouvelle vie, mais en profiter. Mon mari a des horaires trĂšs variables et j’ai donc choisi de travailler Ă  la maison en lançant mon entreprise. Je fais donc partie des nombreuses “mumpreneuses” qui organisent leur planning en fonction de leur vie de famille. Aujourd’hui, nous avons notre routine quotidienne et tout se passe bien on Ilne voit pas pourquoi je n'entame pas un vrai rĂ©gime. Je lui ai expliquĂ© en quoi ça consistait mais il ne Je lui ai expliquĂ© en quoi ça consistait mais il ne Mon mari ne comprend pas | Linecoaching 1 | 12/07/2011 - 16:44 Divorcerle mari distant Chapitre 177-178. 25 aoĂ»t 2022 18 dĂ©cembre 2020 by Hisam Ullah. Lisez Chapitre 177-178 du roman Divorcer le mari distant gratuit en ligne. Liste des chapitres. Abonnez-vous aux derniĂšres mises Ă  jour: Entrez votre adresse e-mail . S'inscrire . Chapitre 177. Les yeux de Miriam s'illuminĂšrent: «C'est ce que tu as fait pendant longtemps? C'est gĂ©nial, viens et k Lappareil digestif du chien est plus sensible que celui de l'ĂȘtre humain. Pour cette raison, il n'est pas rare qu'un chien stressĂ© ou qui change d'alimentation souffre de troubles digestifs. Mais ces symptĂŽmes peuvent aussi avoir des causes plus graves : c'est pourquoi, sans s'inquiĂ©ter outre mesure, il ne faut pas non plus les prendre Ă  la lĂ©gĂšre. Jene regrette pas une minute ma grossesse mĂȘme si cela n’a pas Ă©tĂ© facile tous les jours entre la fatigue, les doutes, l’angoisse du futur. Je pense qu’il est important que ce soit un projet de couple, l’époux doit ĂȘtre prĂ©sent et conscient qu’il va devoir assumer son rĂŽle de papa Ă  100%, mon Ă©poux est lĂ  pour sa fille lorsque je suis dĂ©faillante (activitĂ© physique entre monmari ne dort plus avec moi islam ; score toeic ingĂ©nieur insa liverpool traduction; maladie de steinert traitement; generation zero base building mission location. mon conjoint n'est pas heureux de ma grossesse mon conjoint n'est pas heureux de ma grossesse. memento intervention professionnelle 2020 / how much of the earth's land surface is desert / mon Jesais que certaines, voir mĂȘme plusieurs d'entre vous se trouvent dans une situation semblable Ă  la miennes et j'aurais besoin de vos avis, conseils et petits trucs. Voila, je suis enceinte de 32SA. Depuis le 2iem mois de ma grossesse, mon mari ne ressent plus l'envie de me faire l'amour. Avant ma grossesse pourtant, nous avions une belle bonjour voila je suis mariĂ© j'ai un bĂ©bĂ© de six mois et ça ne va pas avec mon mari car il m'Ă  fait beaucoup de mal pendent ma grossesse et aprĂšs mon accouchement lui et sa famille il m'a abandonnĂ© et laisser seule toute cette pĂ©riode et il m'a mĂȘme menacĂ© de divorcĂ© alors que ça faisait just quelques jours que j'avais accouchĂ©. il a pris le P5pKAap. Bienvenue dans ce nouvel article de mon podcast sur l’alimentation, La pleine conscience du pouvoir ». Je vous propose de dĂ©couvrir le tĂ©moignage d’EmĂ©lie, qui va nous parler hypnose et perte de poids
 mais sans pour autant vanter les mĂ©rites de l’hypnose pour maigrir. Il s’agit plutĂŽt vous commencez peut-ĂȘtre Ă  connaĂźtre mon podcast 😉 de se rĂ©concilier avec la nourriture et de faire la paix avec son corps et avec son image corporelle. J’ai eu la chance de l’accompagner dans ce processus avec la premiĂšre version de mon accompagnement IndĂ©pendance Cannelle. EmĂ©lie a connu des injonctions Ă  la minceur dĂšs l’enfance. Elle a enchaĂźnĂ© les pertes et reprises de poids pendant 15 ans, alternant de fortes restrictions et des pĂ©riodes de compulsions. En 2020, Ă  la suite d’un Ă©niĂšme yoyo, elle a pris conscience que ce n’était tout simplement plus possible pour elle de continuer ainsi. Dans cet article de tĂ©moignage, vous dĂ©couvrirez le lien qu’elle fait, en tant qu’hypnothĂ©rapeute ayant souffert de troubles du comportement alimentaire, entre hypnose et perte de poids. Elle partage Ă©galement son dĂ©sarroi, que tant d’autres rencontrent, en comprenant que son rapport Ă  l’alimentation Ă©tait problĂ©matique
 sans pour autant savoir comment faire pour en sortir. Elle terminera enfin par l’importance, Ă  ses yeux, de ce que nous transmettons aux enfants et aux adolescents. Je suis EmĂ©lie Terret, j’ai 38 ans et j’ai 2 enfants. TrĂšs jeune, mes parents ont commencĂ© Ă  me trouver trop ronde. Vers 18/19 ans, j’ai fait mon premier rĂ©gime. » Sur 15 ans, j’ai dĂ» perdre 150 kilos et en reprendre tout autant. Je me mettais Ă  ne plus manger du tout pendant X temps, puis Ă  manger Ă©normĂ©ment pendant X temps. » J’étais persuadĂ©e que le fait de ne pas faire attention allait forcĂ©ment me faire exploser puisque ça m’était dĂ©jĂ  arrivĂ© 20 fois ! » Tu sais, c’est encore plus difficile quand tu te rends compte qu’il y a un problĂšme. Tu ne sais pas comment faire. Ce moment de prise de conscience, c’est comme si j’avais sautĂ© sans parachute
 » Ce qui m’a aidĂ©e, moi, Ă  ce moment-lĂ , ça a Ă©tĂ© de me dire je lĂąche ». LĂ , on a commencĂ© Ă  travailler ensemble, jusqu’au moment, lors d’une sĂ©ance oĂč je t’avais dit Je ne peux plus. Je ne veux plus aucune restriction ». » Cette paix intĂ©rieure, elle laisse plein de place Ă  d’autres trucs ! » Mon corps, je me rappelle toujours de ce Ă  quoi il me sert Ă  ĂȘtre moi et Ă  vivre. Pour ça, je ne le remercierai jamais assez. » Le dĂ©but des troubles alimentaires dans l’environnement familial – Bonjour EmĂ©lie ! – Bonjour Anne ! – Je suis vraiment ravie de recevoir ton tĂ©moignage dans mon podcast sur l’alimentation, La pleine conscience du pouvoir ». Nous nous connaissons un peu, puisque tu as suivi la toute premiĂšre version de mon accompagnement IndĂ©pendance Cannelle, fin 2020 et dĂ©but 2021. Tu fais partie des pionniĂšres parmi les pionniĂšres. 😉 En plus, gĂ©ographiquement, nous ne sommes pas trĂšs loin
 Pour l’instant du moins, puisque tu vas bientĂŽt quitter l’Essonne. Tu es donc venue jusqu’à Dourdan pour que nous enregistrions cet Ă©pisode de podcast, traitant d’hypnose et perte de poids. Je te remercie d’avoir fait ce trajet et de venir tĂ©moigner ici de ton parcours avec l’alimentation. EmĂ©lie, est-ce que tu veux bien commencer par te prĂ©senter ? – Merci Ă  toi de me recevoir, Anne. C’est vraiment chouette ! 😊 Ces Ă©changes sont toujours intĂ©ressants et importants pour moi. Pour me prĂ©senter, je suis EmĂ©lie Terret, j’ai 38 ans et j’ai 2 enfants. Je suis hypnothĂ©rapeute et j’exerce aujourd’hui Ă  Gif-Sur-Yvette. Je dĂ©mĂ©nage prochainement Ă  Saint-Aubin-de-MĂ©doc, au nord-ouest de Bordeaux. – C’est un grand changement qui va avoir lieu avec ce dĂ©mĂ©nagement, pour toi et ta famille ! EmĂ©lie, comment souhaites-tu parler de ta relation avec ton alimentation ? Est-ce que l’ordre chronologique habituel te convient ? – Oui, ça me va. 😊 Le rapport Ă  l’alimentation a toujours Ă©tĂ© un sujet pour moi, au fil de ma vie. Quand j’étais enfant, vers une dizaine d’annĂ©es, mes parents ont commencĂ© Ă  me trouver trop ronde. Je ne trouve pourtant rien de dramatique quand je regarde les photos ou les courbes des normes
 Je n’ai pas souvenir d’avoir eu un mĂ©decin qui m’ait dit que j’étais trop ronde. Personne ne me l’a dit
 sauf mes parents. Cependant, il faut savoir que j’ai 2 frĂšres et qu’ils Ă©taient trĂšs trĂšs sportifs. Ils faisaient du judo Ă  haut niveau, mais moi, je n’étais pas du tout sportive. Ça, ce n’était pas du tout acceptĂ© par mes parents. Ils voulaient que je fasse du sport. Pour donner un exemple en classe de 4e, mon Papa m’a inscrite de force Ă  l’option sport
 Ça illustre Ă  quel point c’était important pour eux que j’en fasse. En plus, Ă  cet Ăąge, j’étais adolescente, donc je grandissais, j’avais des fringales, j’avais faim
 Mais je fais partie de cette gĂ©nĂ©ration qui devait finir son assiette, par exemple. Du coup, dĂšs cette pĂ©riode-lĂ , j’ai rapidement commencĂ© Ă  avoir envie de perdre du poids. J’en avais d’autant plus envie que j’ai des formes. Je suis faite de cette maniĂšre, avec des fesses rondes, du ventre, des hanches
 – Et puis tu Ă©tais une jeune fille et non pas un jeune homme. Par rapport Ă  tes frĂšres, qui Ă©taient de jeunes hommes, et athlĂ©tiques en plus, tu Ă©tais forcĂ©ment diffĂ©rente. Le premier rĂ©gime et les annĂ©es de yoyo de poids – C’est ça, j’étais diffĂ©rente. J’étais l’aĂźnĂ©e aussi. Ce rapport au corps Ă©tait compliquĂ© pour moi parce que je me sentais diffĂ©rente de la famille. J’avais le sentiment de ne pas rentrer dans les clous. En grandissant, j’ai trĂšs vite quittĂ© la maison parce que j’en avais besoin. Vers 18/19 ans, j’ai fait mon premier rĂ©gime. C’était un rĂ©gime hyperprotĂ©inĂ© prescrit par un mĂ©decin nutritionniste. Sauf que
. c’était dĂ©goutant ! – C’était un rĂ©gime hyperprotĂ©inĂ© avec les fameux sachets de poudre, c’est ça ? – Exactement, c’était avec les espĂšces de poudre. Cette pĂ©riode de restriction a rendu mon rapport au corps encore plus compliquĂ©. Je n’ai plus exactement les dates et les dĂ©lais en tĂȘte
 Mais, il y a quelques annĂ©es, j’avais fait un calcul. Il en rĂ©sultait que, globalement, sur 15 ans, j’ai dĂ» perdre 150 kilos et en reprendre tout autant. – Ah oui ! – J’ai toujours fait de trĂšs trĂšs grands yoyos. – Oui, ce devait ĂȘtre des pertes de poids drastiques. – Je perdais 10/15 kilos Ă  chaque fois, et j’en reprenais 20, j’en reperdais 20, etc. – Et cela sur des pĂ©riodes courtes ? – Oui. Je suis connue pour ĂȘtre une personne assez vive. J’aime bien quand ça va vite et je suis trĂšs passionnĂ©e. Pour les rĂ©gimes, je faisais tout Ă  fond, c’est-Ă -dire que je me mettais Ă  ne plus manger du tout pendant X temps, puis Ă  manger Ă©normĂ©ment pendant X temps. Ces pĂ©riodes, au dĂ©part, Ă©taient trĂšs rapides. C’était, par exemple, 3 mois oĂč je ne mangeais plus, 3 mois oĂč je mangeais Ă©normĂ©ment, 3 mois oĂč je ne mangeais plus, etc. Au fur et Ă  mesure, elles se sont allongĂ©es. Ça devenait quand mĂȘme de plus en plus difficile avec l’ñge. Il y a eu plein d’étapes. Je me souviens par exemple qu’à un moment, j’ai commencĂ© Ă  avoir des douleurs au niveau du ventre. – Ce que nous pouvons comprendre, avec cette maltraitance alimentaire
 – LĂ , j’ai vu une naturopathe, qui m’a conseillĂ© de supprimer le gluten et le lait de vache. Ça a bien fonctionnĂ©, en soi ! – Tu n’avais plus mal au ventre ? Les grossesses, entre restriction et compulsions alimentaires – Non, mais je me suis quand mĂȘme rendu compte que ça rajoutait une contrainte. Puis, j’ai donnĂ© naissance Ă  mes 2 enfants. Je vais donner un exemple pour illustrer mon rapport Ă  l’alimentation avant la naissance de mon premier. J’ai eu la malchance d’attraper la toxoplasmose lors d’une grossesse juste avant celle de mon fils et j’ai perdu le bĂ©bĂ© Ă  3 mois et demi de grossesse. Ce fut trĂšs douloureux
 et ça a rĂ©veillĂ© des troubles alimentaires. Je n’arrivais plus Ă  manger. Je ne mangeais plus que certaines choses, sous certaines conditions, si bien que j’ai commencĂ© la grossesse de mon fils Ă  75 kilos environ et je l’ai finie Ă  66 kilos. – Ah oui, effectivement ! Ce que tu veux dire, c’est que tu n’autorisais pas Ă  manger certaines choses de peur d’attraper quelque chose qui serait nuisible pour ton bĂ©bĂ©, c’est bien ça ? – Ça, c’était ce qui paraissait. C’était ce que je me disais. Mais ce que je crois, c’est qu’à l’intĂ©rieur, ça a rĂ©veillĂ© d’autres troubles qui me disaient Il ne faut absolument pas que je me prenne trop de poids. C’est bien, j’en perds un peu, mais je m’arrondis au niveau du ventre. Je peux mettre de jolis shorts de grossesse en 36 »  Ça a mĂ©langĂ© les 2 troubles. C’est important pour moi de dire ça. Quand on a des soucis de santĂ© ou des Ă©vĂ©nements de ce genre, il peut y avoir des actions qui peuvent paraĂźtre banales, comme supprimer le gluten ou le lait de vache, arrĂȘter la viande, etc. mais qui, en fait, peuvent rĂ©veiller des troubles alimentaires. C’est OK de manger avec ces rĂšgles dans un certain cadre, je n’ai pas de problĂšme en soi avec le fait de vouloir supprimer le gluten ou d’autres types d’aliments. Mais il faut avoir conscience que ça peut rĂ©veiller des troubles. Cette histoire de grossesse m’a marquĂ©e parce que j’ai perdu du poids pendant toute la grossesse. Mais elle m’a aussi marquĂ©e parce qu’aprĂšs la naissance de mon fils, il ne dormait pas, j’ai allaitĂ© et je faisais partie de ces femmes qui avaient faim. – Ce qui est logique ! – Bien sĂ»r ! Du coup, j’ai repris du poids. Question estime de moi, c’était compliquĂ© aussi, du coup. J’ai la chance d’ĂȘtre mariĂ©e et d’avoir un mari trĂšs bienveillant et accueillant lĂ -dessus, donc ça a Ă©tĂ©. Mais ce fut quand mĂȘme beaucoup d’émotions qui se sont bousculĂ©es. – Et accumulĂ©es aussi, j’imagine. – Oui. J’ai Ă©galement ressenti Ă©normĂ©ment de stress pendant cette grossesse. Je ne connais pas grand monde ayant perdu 6 kilos pendant sa grossesse, et qui, du coup, en a perdu 12 aprĂšs avoir accouché  – Non, en effet. Les mĂ©decins ne s’alertaient pas de cette perte de poids ? Comment gĂ©raient-ils ça ? – Ils ne sont pas alertĂ©s, non. BĂ©bĂ© grandissait bien, donc ils me disaient que Tout va bien, vous Ă©tiez en surpoids avant donc tout va bien. ». – Ah oui d’accord
 C’était presque tant mieux pour vous », en fait
 – MĂȘme mon mĂ©decin m’encourageait ! À un moment, je me suis quand mĂȘme inquiĂ©tĂ©e, je me suis dit que mince, ce n’est quand mĂȘme pas normal
 » et j’en ai parlĂ© Ă  mon gynĂ©co. Mais il m’a rĂ©pondu Non non, bĂ©bĂ© grandit bien, tout va bien. Il y a des femmes qui perdent du poids pendant leur grossesse, ça arrive. ». Ce n’était pas inquiĂ©tant pour eux. – C’est-Ă -dire que tant que bĂ©bĂ© va bien, maman va suivre. – Exactement. Mon fils pesait 3,4 kilos Ă  la naissance, Ă  3 semaines du terme, donc il n’y avait pas d’inquiĂ©tude Ă  avoir. De plus, je ne suis pas arrivĂ©e en sous-poids non plus. C’est sans doute plutĂŽt ça qui aurait pu ĂȘtre surveillĂ©e, si c’était arrivĂ©. Ce qui me surprend, moi, par rapport Ă  ça, c’est le rapport Ă  l’alimentation de mon fils, qui est quand mĂȘme assez particulier aujourd’hui. Il ne mange pas beaucoup. CausalitĂ© ou observation
? Mais pour le moment, il n’a encore que 8 ans et il n’a pas de difficultĂ© lĂ -dessus. Ça reste quelque chose de sensible et nous sommes vigilants, mais ça va. Pour ma seconde grossesse, quand je suis tombĂ©e enceinte de ma fille, Ă  contrario c’était plutĂŽt la vie est belle ». J’ai profitĂ© Ă  fond ! Mais ce n’était quand mĂȘme pas sain. Je mangeais beaucoup, beaucoup, avec des pensĂ©es telles que je me suis restreinte pendant ma premiĂšre grossesse, je ne vais pas me restreindre pour celle-lĂ  ». Du coup, j’ai pris beaucoup de poids, mais en mĂȘme temps, c’était une grossesse
 – Je lisais justement il y a peu quelques posts sur Instagram sur cette autorisation conditionnelle de manger pendant la grossesse. Ça parlait des femmes qui se disent Pendant la grossesse, c’est OK d’avoir un gros ventre, c’est mĂȘme valorisĂ© ! Alors allons-y ! », ou encore le fameux C’est pour le bĂ©bĂ© ! ». Il y a vraiment une notion de permission conditionnelle de manger, avec un esprit de se lĂącher, mais dans l’optique de se reprendre Ă  la fin, comme un long dernier repas avant le rĂ©gime. C’est bien ça que tu dĂ©cris ? – Oui. Mais j’ai allaitĂ© ma fille trĂšs longtemps, pendant 2 ans. Le phĂ©nomĂšne fut le mĂȘme que pour mon fils j’avais faim, j’avais faim ! Et puis j’ai eu 2 enfants en 20 mois
 – Ah oui, les naissances de tes enfants sont trĂšs rapprochĂ©es ! – Oui, donc c’était trĂšs sport ! En plus des grossesses rapprochĂ©es, j’avais 2 enfants qui avaient tous les 2 besoin d’attention, qu’on s’occupe d’eux, qui dormaient peu tous les 2, qui se rĂ©veillaient Ă©normĂ©ment, etc. À l’époque, j’étais manager dans une grosse boĂźte, donc je travaillais beaucoup, en plus de peu dormir et d’avoir des enfants en bas Ăąge. C’était vraiment sport et je mangeais beaucoup pour compenser. J’avais faim tout le temps. J’avais beaucoup de compulsion aussi
 Elles existaient depuis le moment oĂč je suis partie de chez mes parents. J’en avais aussi avant, mais ce n’était pas aussi intense que ça a pu l’ĂȘtre aprĂšs. Le dernier rĂ©gime et la vente de produits de minceur – Ça me fait repenser Ă  ce que tu nous dĂ©crivais de ces pĂ©riodes oĂč tu ne mangeais pas. Cette alternance de restriction et de compulsion avait toujours existĂ©, n’est-ce pas ? – C’est ça, tout Ă  fait. Ensuite, il y a eu une grosse Ă©tape en 2018. Ma fille avait 2 ans, j’avais envie de perdre du poids et j’ai refait Weightwatchers©. J’avais dĂ©jĂ  fait ce rĂ©gime 3 ou 4 fois avant, je connaissais ça par cƓur. J’ai donc resuivi ce programme et ça a super bien marchĂ© ! J’ai perdu 25 kilos. J’ai fini et je crois que c’est important d’en parler, par un accompagnement avec un MLM. Il y en a qui vendent des produits de rĂ©gime. – PrĂ©cisons peut-ĂȘtre ce qu’est un MLM ? – C’est du marketing de rĂ©seau, comme Tupperware© par exemple. Les vendeuses crĂ©ent du lien avec nous, pour pouvoir nous accompagner et ça rĂ©pondait Ă  mon besoin, qui Ă©tait celui de continuer Ă  perdre du poids. Ensuite, j’ai pris une licence chez eux et je suis devenue vendeuse pour proposer leurs produits Ă  mon tour. Bien sĂ»r, nous proposons les produits qui correspondent Ă  ce que nous montrons. – Et oui
 Je vois oĂč tu veux en venir. 😉 – On rentre dans un systĂšme qui nous fait nous montrer, nous qui perdons du poids et qui mettons en place des choses pour ça. Ainsi, nous donnons envie aux personnes qui nous regardent de perdre du poids et d’acheter les produits. Je crois que cela a encore amplifiĂ© le phĂ©nomĂšne chez moi. Je me montrais perdre du poids et j’observais cette rĂ©action ultra valorisante Wouahou ! Tu es belle ! Tu m’inspires ! »  Sauf qu’en fait, quand j’ai commencĂ© Ă  prendre du recul lĂ -dessus, j’ai rĂ©alisĂ© que j’étais retombĂ©e dans des restrictions fortes, trĂšs fortes. Dans ma famille, on aime bien manger, faire l’apĂ©ro, etc. Et je ne parle pas d’alcool, mais de moments festifs oĂč on grignote ce qui se trouve sur la table. Ces moments-lĂ  devenaient angoissants, du coup. À l’idĂ©e d’aller au restaurant, je ne mangeais pas ou trĂšs peu pendant les 2 jours avant. Je ne prenais que des fruits et des lĂ©gumes parce que ce repas-lĂ , au restaurant, Ă©tait important. Au final, je n’en profitais mĂȘme pas puisque j’étais dans l’angoisse Ă  l’idĂ©e de prendre des kilos. À cette Ă©poque, j’étais persuadĂ©e que le fait de ne pas faire attention allait forcĂ©ment me faire exploser puisque c’était dĂ©jĂ  arrivĂ© 20 fois ! Et j’exagĂšre Ă  peine. – Bien sĂ»r
 Si tu lĂąchais la restriction qui Ă©tait en place, il y aurait forcĂ©ment cet effet rebond. – C’est ça. J’avais une peur panique de ces situations et elles venaient alimenter cette partie de moi qui voulait absolument maĂźtriser. Je crois qu’il y avait de ça, il y avait une part de besoin de contrĂŽle. – Oui, je vois bien Ă  ta gestuelle que c’était serrĂ©, trĂšs crispĂ©. Hypnose et perte de poids changement de mĂ©tier et de façon de voir les choses – À la mĂȘme Ă©poque, je vivais du harcĂšlement au travail. J’étais en dossier CHSCT pour risque psycho-social au travail. Toujours Ă  la mĂȘme pĂ©riode, j’ai dĂ©couvert qu’hypnose et perte de poids pouvaient aller de pair
 J’en ai donc fait dans ce but, histoire de tout maĂźtriser de partout. 😉 Mais, ce qui fut positif dans cette pĂ©riode, c’est que j’ai dĂ©couvert l’hypnose. J’ai dĂ©cidĂ© de m’y former et lĂ , ça a comme tout ouvert. J’ai compris plein de trucs. J’ai commencĂ© Ă  comprendre que mon mĂ©canisme n’était pas le bon. En 2018, avec tout ce dont j’ai parlĂ©, j’ai quand mĂȘme perdu 34 kilos, au total. – C’est beaucoup, oui. – Mais ce n’était pas la premiĂšre fois que j’arrivais Ă  ce niveau-lĂ . Bref j’ai arrĂȘtĂ© le MLM, car je m’étais rendu compte que c’était nĂ©gatif pour moi. – Tu as eu une prise de conscience. – Oui. J’ai tout lĂąchĂ© et j’ai lancĂ© mon activitĂ© un peu aprĂšs, en tant qu’hypnothĂ©rapeute. Pendant cette pĂ©riode, j’ai commencĂ© Ă  mieux me comprendre, grĂące aux formations que j’ai suivies, pour l’hypnose mais aussi pour le coaching, le MBTI, l’accompagnement des enfants et des ados
 J’ai fait plein de formations et bien sĂ»r, en les suivant, on dĂ©couvre aussi des choses sur soi ! Ça ouvre plein de portes. – Et oui, c’est un processus thĂ©rapeutique parallĂšle. – C’est ça. Je me suis alors sentie plus prĂȘte Ă  me dire qu’il fallait que je sorte de ça
 mais en mĂȘme temps, j’étais sans outil. – Tu avais fait le constat que ça ne te convenait plus. Tu voyais les mĂ©canismes qui s’étaient mis en place, depuis longtemps. Mais tu te demandais Je fais quoi ? Je fais comment ? ». – J’avoue que j’étais un peu paumĂ©e. C’est encore plus difficile quand tu te rends compte qu’il y a un problĂšme et que tu ne sais pas comment faire. J’accompagne aujourd’hui 2 ou 3 personnes qui sont dans ce cadre-lĂ . Ils voient ce qu’il se passe et ça crĂ©e de la culpabilitĂ©, des Ă©motions Ă©normes. C’était presque douloureux. Comment m’en sortir ? J’étais encore appuyĂ©e par le regard de la sociĂ©tĂ© qui me pesait depuis des annĂ©es, et mĂȘme encore maintenant. J’ai vu ma grand-mĂšre il n’y a pas longtemps. Je l’ai vue, nous nous sommes embrassĂ©es et je sais bien que ce n’est pas malveillant de sa part, mais elle m’a dit Quand mĂȘme EmĂ©lie, avec le mĂ©tier que tu fais, tu pourrais te soigner pour perdre du poids. ». C’est ça Ă  chaque rĂ©union de famille, Ă  chaque regard. – Et oui
 Tes ascendants sont restĂ©s dans la peur d’ĂȘtre gros. – Mes parents sont aussi rentrĂ©s dans une espĂšce d’orthorexie, qui est terrible. Ils ne mangent plus de gluten, plus de lait de vache, seulement des poissons spĂ©cifiques, etc. Maman fait des efforts maintenant, mais quand on va chez mes parents, on mange souvent des lĂ©gumes Ă  la vapeur avec du poisson Ă  la vapeur. Elle s’est achetĂ© un four-vapeur et il n’y a plus que ça qui compte. C’est une alimentation qui est trĂšs restrictive et c’est trĂšs compliquĂ© pour eux de comprendre. Mais c’est cachĂ©, comme je le disais tout Ă  l’heure, sous des restrictions qui, au dĂ©part, sont censĂ©es ĂȘtre positives pour la santĂ©. J’entends, effectivement, que rĂ©duire le gluten puisse faire du bien au corps pour des raisons donnĂ©es
 – Si tant est que ça nous fasse effectivement du mal. – En effet. Pareil pour le lait de vache et d’autres aliments. Je peux entendre qu’il puisse y avoir des allergies et des difficultĂ©s Ă  certains niveaux, mais ce qui est important pour moi, c’est de faire attention Ă  oĂč ça mĂšne. – OĂč ça mĂšne pour la santĂ© mentale. Nous en revenons toujours lĂ  ! – VoilĂ . Pour revenir Ă  mon histoire, nous en Ă©tions arrivĂ©es Ă  2019/2020. J’avais repris tout le poids que j’avais perdu en 2018, et ça s’est fait relativement vite, comme d’habitude. 😉 Je me suis dit qu’il fallait vraiment que je trouve une solution pour me sortir de lĂ . C’est lĂ , en 2020, que nous avons commencĂ© Ă  en parler toutes les 2 sur Instagram. 😊 La duretĂ© de constater ses troubles alimentaires sans savoir quoi faire – Je me permets de revenir un peu sur ce moment oĂč tu fais ce constat, oĂč tu ouvres les yeux et constate ce qu’il se passe, mais sans savoir quoi faire avec ça. Tester le duo hypnose et perte de poids t’avais permis d’avoir une prise de conscience, maintenant il s’agissait de trouver une solution. Je trouve important que tu prĂ©cises qu’effectivement que c’est un moment trĂšs inconfortable. Tu as Ă©voquĂ© aussi la culpabilitĂ© que ça peut engendrer. De quoi Ă©tait-elle composĂ©e ? Qu’est-ce que ta tĂȘte te racontait ? – Ma tĂȘte me disait Tu as plein d’outils ! Tu fais de l’hypnose, tu es coach
 Tu devrais savoir traiter ça, tu devrais savoir t’hypnotiser pour le gĂ©rer ! Les autres y arrivent. Pourquoi pas toi ? ». J’avais aussi une pression par rapport aux tailles de vĂȘtements dans les magasins. Quand on ne trouve que des tailles jusqu’au 44/46, et encore car ce n’est pas partout et ce ne sont pas toujours des vĂȘtements bien taillĂ©s
 Tu ne te sens pas forcĂ©ment trĂšs bien. J’ai une morphologie assez mĂ©diterranĂ©enne, c’est-Ă -dire que je suis plus large au niveau du bassin, ce qui augmente la difficultĂ© Ă  trouver des vĂȘtements adaptĂ©s, dans lesquels je me sens bien. Dans les annĂ©es 90/2000, il y a eu la mode des pantalons tailles basses par exemple
 Ça, c’était impossible pour moi ! Ça a Ă©tĂ© compliquĂ© ! Mais revenons-en 2018, car s’habiller est compliquĂ© pour moi depuis toujours. D’autant plus que perdre du poids de cette maniĂšre-lĂ  augmente encore la complexitĂ© de l’habillement. Je me souviens que dans les pĂ©riodes oĂč j’avais perdu du poids, je m’achetais des vĂȘtements en 40, 38 et 36. Et oui, parce que j’étais convaincue que j’allai arriver au 36. Puis venait le moment oĂč je rebasculais en 38, puis en 40, puis en 42 et en 44
 Je peux encore ressentir la tristesse que ça gĂ©nĂ©rait. Ça me donnait le sentiment d’ĂȘtre une incapable Les autres y arrivent et pas moi. ». À un moment, j’avais mĂȘme dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter d’en parler Ă  mes copines, car personne ne me comprenait. Elles me disaient Moi, de toute façon, le soir, je ne mange qu’une soupe ou un gaspacho. Comme ça, j’arrive Ă  maintenir mon poids. ». Moi, je n’y arrivais pas, ce n’était pas possible ! – Et non
 – Les enfants commençaient Ă  dormir mieux, mais ce n’était pas encore Ă©vident donc il y avait de la fatigue. C’est aussi Ă  ce moment que j’ai quittĂ© mon job en CDI et créé ma boĂźte. Nous sommes mariĂ©s, parents de 2 enfants et propriĂ©taires d’une maison, donc il fallait que ça rentre ! Ça gĂ©nĂ©rait de l’angoisse. Du coup, ça amenait encore plus de compulsions. La restriction que j’avais vĂ©cu avant amplifiait ça. D’un cĂŽtĂ©, je repĂ©rais ce qu’il se passait. Je l’observais, je le voyais. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, bon sang, je ne pouvais pas l’accepter ! C’était difficile ça. Je me demandais aussi de quoi j’allai avoir l’air. Il y a eu une pĂ©riode oĂč ma grosse angoisse, ça ressemblait Ă  Il y a des gens qui viennent me voir en hypnose pour aller mieux
 Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ? ». – Je comprends. Qu’est-ce que ça dit de moi, dans cette sociĂ©tĂ© grossophobe ? ». – D’ailleurs, je le vois encore aujourd’hui, mĂȘme si je le vis super bien maintenant. J’accompagne des enfants et des ados et il n’y a pas longtemps, il y a une ado qui est venue pour une problĂ©matique de poids et j’ai bien remarquĂ© le regard de la maman quand elle m’a vue. Je me suis tout de suite dit Oula
 ». Ceci Ă©tant, j’ai quand mĂȘme expliquĂ© le cadre dans lequel je travaille. Nous en parlerons peut-ĂȘtre en dĂ©tails tout Ă  l’heure, mais je ne travaille plus du tout sur des restrictions. C’est quelque chose qui n’est plus possible pour moi. – Et oui, ce serait un conflit de loyautĂ© envers toi-mĂȘme. – C’est ça ! MĂȘme si j’accueille le fait qu’on ait envie de perdre du poids. Socialement, ça me semble complĂštement normale et je ne nĂ©glige pas cette souffrance. Mais, malgrĂ© tout, c’est important pour moi de mettre ça en lumiĂšre. Pour revenir sur ce que tu disais ce moment de prise de conscience, c’était comme si j’avais sautĂ© en parachute. C’était un grand je ne peux pas ». Mentalement, physiquement, je ne pouvais plus me restreindre. Je voyais que ce n’était plus possible, mon corps, mon cƓur, mon esprit hurle quand je me restreins. Des expĂ©riences autour de l’alimentation pour mieux se comprendre – Nous arrivons donc Ă  fin 2020, quand nous avons commencĂ© Ă  en parler ensemble. 😊 – Oui ! Nous avons travaillĂ© sur mon rapport avec l’alimentation, au travers de plein d’outils. À l’époque, je me renseignais beaucoup sur le jeĂ»ne intermittent. J’essayais de trouver des solutions qui me semblaient ĂȘtre moins restrictives. Nous avions travaillĂ© avec pas mal d’expĂ©riences, pour observer comment je vivais le fait de manger moins de sucre, ou le fait de manger de telle ou telle maniĂšre. Jusqu’au moment oĂč nous avons fait une sĂ©ance individuelle, car il y en avait Ă  l’époque. – En effet, on travaillait presque exclusivement de façon individuelle dans la premiĂšre version de mon accompagnement IndĂ©pendance Cannelle. – Lors de cette sĂ©ance, je me souviens t’avoir dit Je ne peux plus. Je ne veux plus aucune restriction. ZĂ©ro. ». – Tu venais de refaire l’expĂ©rience de ce que ça gĂ©nĂšre chez toi. – C’est ça. Ce n’était plus du tout OK pour moi. Ce sont les expĂ©riences, les tests, qui ont mis la lumiĂšre lĂ -dessus une fois de plus. À quel moment je sais que je ne veux pas griller la vitesse sur l’autoroute ? Ça peut ĂȘtre le moment oĂč je me fais choper, oĂč j’ai un accident, bref c’est le moment oĂč quelque chose me faire me dire stop ». Je crois que c’est ce phĂ©nomĂšne qui a eu lieu j’ai testĂ©, fait des expĂ©riences et j’ai senti que lĂ , ce n’était plus possible. Ce travail a Ă©tĂ© chouette pour moi, car j’ai pu rĂ©aliser que ce n’était que des expĂ©riences. Ça ne disait pas ce que je devais ĂȘtre ou faire, c’étaient juste des tests. C’était comme si j’avais tentĂ© de marcher Ă  un pied, constatĂ© que ça ne fonctionnait pas et rĂ©essayĂ© Ă  2 pieds. Il s’agissait vraiment de chercher des solutions. – Pour trouver ce qui te va À TOI. – C’est ça. Ce qui fut salvateur, pour moi, Ă  ce moment-lĂ , grĂące Ă  ton accompagnement, ça a Ă©tĂ© de me dire Je lĂąche, vraiment. ». J’ai plein de clientes qui me disent que c’est dur C’est difficile parce qu’on me dit de lĂącher-prise depuis 40 ans mais je n’y arrive pas ! ». – L’injonction Ă  lĂącher-prise est terrible oui ! 😉 – Et oui ! Mais sans forcĂ©ment rentrer dans cette injonction-lĂ , on peut aussi se demander Quelle est ma prioritĂ© lĂ , maintenant ? Est-ce que c’est de faire attention Ă  mes calories et Ă  ce que je mange ou est-ce que c’est de partager un temps avec ma famille, peu importe ce que je mange ? ». Je crois qu’il y a quelque chose qui a glissĂ© dans ce sens-lĂ , pour me permettre de me dire que c’est OK de manger et c’est OK de se faire plaisir. À l’époque, j’ai aussi travaillĂ© l’alimentation intuitive au travers de plein de choses et ça m’a permis de vraiment rĂ©aliser qu’on peut avancer et accepter qu’il est possible de se laisser le droit de manger. En plus, cette paix intĂ©rieure laisse place Ă  beaucoup d’autres possibilitĂ©s ! – Et oui ! Quand nous ne sommes plus obnubilĂ©s par toutes ces questions, nous avons plus d’espace mental pour le reste ! Quand tu dis que quelque chose Ă  lĂącher en toi, je retiens cette notion de permission inconditionnelle de manger. Ce n’est plus juste pendant la grossesse », juste pendant l’allaitement », ni je m’y remets lundi » ou autre
 Laisser derriĂšre toi ce genre de fonctionnement fut compliquĂ© et j’aime la façon dont tu as expliquĂ© qu’il a fallu que tu repasses par certaines expĂ©riences pour pouvoir vraiment te dire et rĂ©aliser que cette spirale restriction-compulsion n’était plus possible. Tu l’as rĂ©expĂ©rimentĂ© pour rĂ©ussir Ă  te dire que ce n’était plus de ça dont tu avais besoin et envie et que mĂȘme ton corps te le criait. – Oui, pour moi c’est vraiment physique, cette histoire. Je l’ai un peu vĂ©cu comme une reconnexion au corps. Jusqu’à maintenant, je n’étais pas vraiment dans mon corps. Je crois d’ailleurs que nous avions travaillĂ© ça ensemble, que je t’avais expliquĂ© que je ne ressentais pas mon corps. – Oui, tu le disais souvent. L’importance de ce que nous transmettons aux enfants – Je ne sentais pas ce qu’il se passait
 alors qu’en fait, c’est lui qui sait. Ça aussi, ça compte dans le fait que je ne peux plus me restreindre. J’ai rĂ©cemment vĂ©cu une expĂ©rience rigolote d’ailleurs ! Nous Ă©tions partis en week-end en famille Ă  Deauville et nous faisions un brunch. Dans ce brunch, il y avait des viennoiseries en forme de cube. J’en avais pris une et elle Ă©tait dĂ©licieuse ! Elle Ă©tait trĂšs aĂ©rienne, trĂšs bonne. Une fois finie, mon mari me dit Regarde ! Il en reste une ! Tu peux peut-ĂȘtre la prendre pour l’emmener ! 😉 ». LĂ , dans ma tĂȘte, j’ai retracĂ© le mĂ©canisme que j’avais compris J’ai le droit de manger, inconditionnellement et quand je le veux. Mais en fait, comme j’y ai droit, je n’en ai pas envie. ». Ça, ce fut une drĂŽle d’expĂ©rience parce que je me suis sentie passer du Oh ouai je vais le prendre ! » trĂšs compulsif au rappel Oui, je peux le prendre, mais d’une je n’en ai pas envie tout de suite et de 2 peut-ĂȘtre que dans 2 heures, si j’ai de nouveau faim, j’aurai peut-ĂȘtre plutĂŽt envie d’un Ă©clair Ă  la vanille ou d’autre chose. Donc non, je ne vais pas le prendre pour peut-ĂȘtre le jeter plus tard. Je vais le laisser car je n’en ai pas besoin. ». Je ne sais pas si ça se sent quand je le raconte, mais j’ai vraiment ressenti le lĂącher-prise. – Tout Ă  fait ! C’est vraiment ça que beaucoup d’entre nous dĂ©crivent dans leurs prises de conscience au travers d’expĂ©riences. Il s’agit vraiment de ne pas ressentir le changement que sur un plan intellectuel, mais de le ressentir aussi physiquement, Ă©motionnellement, dans toutes les dimensions de nous-mĂȘme. Nous sommes nombreux Ă  avoir expĂ©rimentĂ© ce non en fait, je peux en remanger quand je veux, mais je ne vais pas en reprendre parce que je ne peux pas savoir Ă  l’avance si j’en aurai envie ou pas. ». – Ce fut trĂšs marquant pour moi. Je pense que ce qui m’a aussi beaucoup aidĂ© et dont je n’ai pas encore parlĂ©, c’était la motivation du dĂ©but de notre accompagnement toutes les 2, Ă  savoir l’image que je donne Ă  mes enfants. – Exact ! – Ça, c’était trĂšs important. J’en ai un peu parlĂ© tout Ă  l’heure j’ai un petit garçon et une petite fille de 20 mois de moins que lui. Mon fils est tout fin et ma fille pĂšse 5 kilos de plus que son frĂšre, pour la mĂȘme taille. Ce ne sont pas du tout les mĂȘmes morphologies et ce fut visible dĂšs le dĂ©but. Arthur Ă©tait plus long dĂšs la naissance, alors que ma fille Ă©tait plus ronde. En plaisantant, j’appelais mon fils mon petit singe » parce qu’il Ă©tait long et anguleux, et ma fille mon petit marcassin », parce que c’était un petit poids. Puis j’ai eu peur de leur transmettre les problĂ©matiques que j’ai rencontrĂ©es. Je ne voulais pas de ça. – Et oui, car c’est exactement ce que tu as vĂ©cu avec la diffĂ©rence de physiologie entre tes frĂšres et toi. Tu as vu ça se reproduire avec tes enfants. – C’est ça. C’était hors de question pour moi qu’ils voient leurs parents au rĂ©gime et c’était hors de question qu’ils aient des restrictions et des idĂ©es de restrictions. J’ai refusĂ© ça en bloc
 mais, encore une fois, c’était un constat face auquel je me sentais sans outils. Comment pouvais-je faire ? Ce sont ces solutions que m’ont donnĂ©es ton accompagnement, l’alimentation intuitive et toutes les Ă©volutions et expĂ©riences que je me suis autorisĂ©e Ă  vivre. Dans l’alimentation intuitive, on nous propose et nous prĂ©conise de tester, par exemple, de manger tous les matins, ou en tout cas rĂ©guliĂšrement, un aliment dont nous avons envie. Moi, j’ai rĂ©alisĂ© qu’en fait, je n’avais pas envie de ça. Alimentation, hypnose et perte de poids la situation actuelle – Tu Ă©tais dĂ©jĂ  plus loin dans le processus ! Notre accompagnement toutes les 2 a pris fin en mai 2021, il y a un peu plus d’un an. OĂč tu en es, aujourd’hui ? – Je me sens beaucoup plus sereine par rapport Ă  l’alimentation. Je me sens dĂ©tendue sur le sujet et j’accueille mes envies. En ce moment, c’est burrata-tomates. 😉 Mon mari a compris que j’avais des envies comme ça, qui duraient un temps et c’est OK pour lui aussi d’accueillir ça. Si j’ai envie de manger de la burrata 4 fois dans la semaine
 on s’en fou ! C’est moi que ça regarde et ce n’est pas un problĂšme. Je ne l’impose pas forcĂ©ment aux autres par contre, je fais attention Ă  ça. – Bien sĂ»r, car c’est ton envie Ă  toi. C’est chouette de pouvoir la suivre ! – Parfois, ces envies sont marrantes car elles concernent des aliments dont je ne pensais pas avoir envie, comme des carottes, par exemple. Carottes rĂąpĂ©es, carottes cuites, peu importe, mais des carottes ! À d’autres moments, ce sont d’autres types d’aliments. J’ai Ă©galement remarquĂ© que j’ai appris Ă  accueillir mes envies
 mais aussi mes non-envies. Il y a des non-envies qui m’ont menĂ©es Ă  des troubles alimentaires et avant, je refusais ces non-envies. Cela a changĂ©. En ce moment, par exemple, je mange moins de viande. Je n’ai plus envie de viande. Mais ce n’est pas une histoire de perdre du poids ni de maĂźtriser quelque chose. C’est juste que je n’en ai pas envie, donc j’en mange moins, sans pour autant me coller une Ă©tiquette. Je mange juste ce dont j’ai envie quand j’en ai envie. En rĂ©sumĂ©, j’ai un rapport Ă  l’alimentation beaucoup plus serein. À une certaine Ă©poque, si on partait en week-end, j’avais besoin de savoir exactement lĂ  oĂč nous allions manger. Ça pouvait m’angoisser avant mĂȘme de partir. Je me demandais si nous pourrions manger correctement, si nous pourrions avoir ce que nous voudrions, etc. Maintenant, je m’en fiche ! On trouvera forcĂ©ment un truc Ă  manger, ce n’est pas grave. Il n’y a plus de contrainte ni de rendez-vous ratĂ© ». Pendant les pĂ©riodes oĂč je faisais attention Ă  ce que je mangeais, il y avait quand mĂȘme des moments oĂč je m’autorisais Ă  me faire plaisir. Dans ce moment-lĂ , si j’étais finalement déçue, j’avais l’impression d’avoir ratĂ© un truc, d’avoir gĂąchĂ© des calories pour un truc pas bon. Ça, ça pouvait prendre une grande ampleur ! Maintenant, ça n’existe plus du tout. Si je vais au resto et que ce n’est pas trĂšs bon, ce n’est pas trĂšs grave. Il y en aura un autre, un autre jour. Tout va bien quand mĂȘme. 😊 Du coup, c’est beaucoup plus serein et posĂ©. D’ailleurs, ça marche Ă  tous les niveaux de ma vie. Ça marche pour l’alimentation mais aussi pour les envies sportives, les envies de sorties, etc. Je suis vraiment revenue Ă  mes besoins de façon large. – Cette permission et ce lĂącher-prise se sont diffusĂ©s dans toutes les sphĂšres de ta vie. C’est bien ça ? – Exactement. 😊 Il est aussi important de dire que, dans le cadre du dĂ©mĂ©nagement, j’ai dĂ» me peser, ce que je n’avais pas fait depuis 1 an et demi
 C’était un peu bizarre de le refaire et j’avais un peu d’apprĂ©hension. Ce n’était pas Ă©vident. – Ça rĂ©veille quand mĂȘme des choses, la balance
 – Mais j’ai pu constater que je n’ai pas pris 1 gramme ! Enfin 1 gramme, je n’en sais rien, puisque je suis une femme et que j’ai donc des variations de poids
 😉 Mais en tout cas, je pesais environ le mĂȘme poids qu’il y a un an et demi. Je n’ai pas grossi depuis plus d’un an alors que je mange ce que je veux comme je veux et quand j’en ai envie. – HĂ© oui, c’est possible ! 😊 – Par contre, je n’ai pas encore repris le sport. C’est quelque chose que j’aimerais vraiment et j’en ai besoin. Je le ressens. Jusqu’à maintenant, c’était plus flou disons, mais maintenant, je pense que c’est quelque chose que je vais rapidement remettre en place. J’ai du mal Ă  tenir en gĂ©nĂ©ral, mais je pense qu’avec tout ce que j’ai vĂ©cu, ça devrait mieux se passer. – Peut-ĂȘtre d’ailleurs que ce n’est plus une question de tenir », mais d’en avoir envie. 😉 – Oui, c’est ça ! – On entend le besoin de ton corps, on entend que tu commences Ă  le sentir comme un besoin. – Oui tout Ă  fait ! Je parle du cĂŽtĂ© tenir » parce que je suis la reine pour m’inscrire Ă  une activitĂ© en septembre
 et y aller jusqu’en novembre. ArrivĂ©e en dĂ©cembre, c’est fini, je n’y vais plus. Ça, ça m’embĂȘte un petit peu. C’est dans ce sens que je dis tenir », ce n’est pas dans le sens de faire du sport pour faire du sport, par obligation. Il s’agit de tenir sur la durĂ©e un engagement dont j’ai envie. Évolution du rapport au corps et Ă  l’image corporelle – Je comprends ! Il s’agit aussi, du coup, de trouver l’activitĂ© qui te correspond. Comment tu vis les choses pour ce qui est de ton rapport au corps ? – Je ne te cache pas qu’il est clair que je ne corresponds pas parfaitement Ă  ce que je voudrais ĂȘtre. Ça, c’est quelque chose qu’il faut accepter aussi. Je ne fais pas un 36-38 comme j’en aurai bien envie. Ce serait quand mĂȘme plus facile Ă  vivre pour moi, mais ce n’est pas le cas. Cependant, c’est OK pour moi car je me rappelle en permanence ce Ă  quoi mon corps me sert. Il me permet d’ĂȘtre debout, d’ĂȘtre vivante, de faire des cĂąlins Ă  mes enfants, d’exercer mon mĂ©tier pour accompagner des gens Ă  aller mieux, d’ĂȘtre moi
 Pour ça, je ne le remercierai jamais assez. Il y a une vidĂ©o que j’aime beaucoup regarder Mon petit corps », de Marion Seclin. Je la recommande Ă  ceux qui ne la connaissent pas. 😉 Elle y parle de son corps. Elle explique qu’elle, elle est dans la norme mais qu’elle a quand mĂȘme le droit d’avoir des complexes. Elle dit aussi que malgrĂ© tout, c’est chouette qu’il soit lĂ , ce corps. Je la regarde souvent car elle me fait du bien. Elle me rappelle que mon corps, il est lĂ  pour ça et qu’en fait, il y a aussi des tenues dans lesquelles je me sens bien et belle. C’est important pour moi de revenir Ă  ça. Certes, j’ai arrĂȘtĂ© les maillots de bain Ă  la mode qui montrent la moitiĂ© des fesses parce que je n’aime pas ça. Je respecte que d’autres aiment, mais moi je me sens mal Ă  l’aise dedans, donc je trouve des vĂȘtements qui sont adaptĂ©s Ă  moi. Je mets de plus en plus de choses en place pour en porter. Il y a peu, j’ai Ă©tĂ© heureuse d’avoir achetĂ© plein de vĂȘtements pas trop chers dans l’optique de perdre du poids un jour
 Je n’avais pas encore perdu ce rĂ©flexe-lĂ . Mais j’ai commencĂ© Ă  accepter qu’en fait, je suis bien comme je suis. J’ai rĂ©alisĂ© que je peux aussi acheter des vĂȘtements peut-ĂȘtre un peu plus chers, mais plus Ă©thiques, plus Ă©cologiques et qui, en mĂȘme temps, me conviennent parce qu’ils sont adaptĂ©s Ă  ma morphologie et Ă  mes goĂ»ts. J’aime ce qui est colorĂ©, ce qui a du peps, ce qui est original, etc. Ça va avec ma personnalitĂ© ! – Oui, c’est tout toi ! Ce que ça m’évoque, c’est que mĂȘme si ce n’est pas l’idĂ©al que je m’étais imaginĂ©, je suis suffisamment en paix avec l’image que j’ai de moi et avec mon corps pour investir dedans. Je l’aime suffisamment pour le respecter, en prendre soin et le choyer, comme une forme de remerciement pour ce qu’il m’apporte et me permet au quotidien. Dans ce sens-lĂ , je peux, en accord avec mes valeurs et ce qui est important pour moi, acheter des vĂȘtements plus chers, mais Ă©thiques et de qualitĂ©, parce que je le vaux bien », j’ai envie de dire. 😉 – C’est ça. Je le mĂ©rite, je le vaux bien et j’ai envie de m’offrir ça parce que je suis plus en paix avec moi-mĂȘme et je me sentirai encore mieux dans des vĂȘtements qui me vont bien, qui sont bien taillĂ©s et adaptĂ©s Ă  qui je suis. C’est important pour moi. En rĂ©sumĂ©, il y a beaucoup plus de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ© dans mon rapport Ă  mon corps. Je me suis trouvĂ©e, en fait ! Je le vis et le vois un peu comme une rencontre. – EmĂ©lie rencontre EmĂ©lie » ! 😉 – C’est ça ! Comme je l’ai un peu Ă©voquĂ© tout Ă  l’heure, ça teinte mes accompagnements. Beaucoup de gens viennent ont envie de tester le combo hypnose et perte de poids. C’est un peu le fonds de commerce de l’hypnose, avec le tabac. Mais c’est marrant, je ne traite ni l’un ni l’autre. 😉 J’en accompagne bien sĂ»r, mais ce n’est pas ma prioritĂ©. En 3 ans d’accompagnement, je crois que j’ai fait seulement 5 arrĂȘts de tabac. Pour le poids, maintenant c’est trĂšs clair qui que soit que j’accompagne, je dis clairement que je n’accompagnerai pas Ă  perdre du poids. Je les accompagnerai pour ĂȘtre en paix avec leur corps et avec leur alimentation. Ça oui, c’est OK pour moi. Je dis toujours que travailler sur la perte de poids, ce serait comme si je rasais le haut de l’iceberg. Ça ne rĂšgle pas le problĂšme et c’est important pour moi de le dire. Ça fait fuir des clients bien sĂ»r, mais je prĂ©fĂšre ça. – Évidemment, ils ne travailleront pas avec toi si ce n’est pas ce qu’ils cherchent. – Exactement. À cĂŽtĂ© de ça, ça peut aussi ouvrir une porte Ă  certains et leur faire rĂ©aliser qu’ils ont la possibilitĂ© de procĂ©der autrement, sans porter de jugement sur ce qui est bien » ou non. Le mot de la fin autour de la transmission, l’hypnose et la perte de poids – EmĂ©lie, je vois qu’il est bientĂŽt le moment de se quitter. Est-ce qu’il y a un dernier message sur lequel tu aimerais conclure ? – Je l’ai dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© mais j’ai envie de le redire la transmission aux enfants et aux adolescents est importante pour moi. Nos enfants et nos ados nous surprennent. Ils vivent dans le mĂȘme monde que nous
 mais pas tout Ă  fait. Ils sont dans un monde oĂč tout va trĂšs vite, oĂč on accĂšde Ă  plein de choses trĂšs vite et selon ce qu’ils regardent et voient, ils ont des envies et des reprĂ©sentations du corps qui sont particuliĂšres. Mon petit garçon, qui a 8 ans m’a dit il n’y a pas longtemps Pour perdre du poids, il faut sauter des repas. ». Vu l’histoire que je viens de raconter, tu te doutes bien que ça m’a fait bondir Ă  l’intĂ©rieur. D’oĂč est-ce que ça vient ? Ça vient de l’école, du monde dans lequel on vit, de l’extĂ©rieur, etc. Ce qui est important pour moi, c’est de leur donner la possibilitĂ© de rĂ©aliser que nous sommes tous diffĂ©rents. En plus, ça marche pour tout ! Nous acceptons que la sexualitĂ© ne soit pas la mĂȘme pour tous, nous acceptons que nous n’ayons pas tous la mĂȘme couleur de peau ou de cheveux
 Acceptons aussi que nous n’avons pas tous le mĂȘme corps ! Nous sommes diffĂ©rents et c’est important de le rĂ©aliser et de l’accepter. C’est vraiment quelque chose d’essentiel pour moi dans l’accompagnement des enfants. J’ai encore des parents qui m’amĂšnent leur enfant ou leur ado en me disant Il faut l’aider Ă  perdre du poids lĂ , ce n’est plus possible
 ». Mais Ă  quel prix et comment ? Est-ce que c’est vraiment OK, comme façon de faire ? En effet, l’hypnose pour la perte de poids peut amener des rĂ©sultats
 mais ils ne dureraient pas, parce que ce n’est pas bon pour la personne. Si je dois finir par une seule chose, j’ai envie de finir lĂ -dessus apprenons aux enfants que le rapport Ă  l’alimentation peut ĂȘtre sain, serein, apaisĂ©, avec des trucs pas trĂšs bons » et des trucs trĂšs bons ». Apprenons-leur mĂȘme qu’en fait, il n’y a pas de trucs pas trĂšs bons, mĂȘme si socialement on tend Ă  nous apprendre l’inverse, avec le nutriscore par exemple. Revenons Ă  nos besoins primaires et ça aidera nos enfants. Ça aide dans plein de domaines, d’ailleurs ! Ça peut aider pour le consentement, pour apprendre Ă  dire non Ă  quelque chose ! Si je m’écoute, si je rĂ©ponds Ă  mes besoins, je sais dire non quand je ne veux pas. Ça ouvre des portes
 – Les encourager, en tant que parents, Ă©ducateurs, Ă  rester fidĂšles Ă  eux-mĂȘmes et Ă  leurs besoins. C’est un sacrĂ© dĂ©fi, Ă  plus forte raison pour les adolescents, trĂšs exposĂ©s au besoin de se conformer aux attentes des autres. C’est trĂšs prĂ©cieux de leur transmettre ça, je te rejoins complĂštement, Ă©videmment ! Je te remercie beaucoup, EmĂ©lie, d’ĂȘtre venue tĂ©moigner dans mon podcast sur l’alimentation, La pleine conscience du pouvoir ». Je te souhaite un bon dĂ©mĂ©nagement et une bonne installation dans le Bordelais ! Si certaines personnes souhaitent te contacter, quel est le moyen le plus simple pour toi ? – Vous pouvez me retrouver sur mon compte Instagram, sur mon compte Facebook ou sur mon site internet ! 😊 Si hypnose et perte de poids commençaient Ă  vous trotter dans la tĂȘte, j’espĂšre que ce tĂ©moignage vous aura inspirĂ© ! Je vous le souhaite aussi si vous ne vous sentez pas bien avec votre image corporelle et/ou avec votre alimentation. Si, comme EmĂ©lie, vous ĂȘtes Ă  la recherche d’aide et d’outils pour avancer sur ce chemin, Ă©changeons ensemble via mon compte Instagram. VoilĂ ,J'ai 30 ans , je suis mariĂ©e et j'ai 2 enfants 23 et 6 mois .Nous sommes propriĂ©taires , nous travaillons tous les , sur le papier , ça semble idyllique et mĂȘme moi , je me demande parfois pourquoi ça ne va pas car on a tout ce que l'on dĂ©sire...Mais depuis le dernier trimestre de ma 2Ăšme grossesse , la relation avec mon mari s'est dĂ©gradĂ©e J'Ă©tais trĂšs fatiguĂ©e contractions importantes... et j'ai donc demandĂ© Ă  mon mari s'il pouvait prendre davantage le relais avec ma fille pour pouvoir me reposer. Mais Monsieur qui adore le sport et son indĂ©pendance n'a pas compris ! MalgrĂ© mes appels au secours , il a continuĂ© Ă  partir faire du sport n'hĂ©sitant pas Ă  me faire culpabiliser si je lui demandais de , fin de grossesse dĂ©sastreuse arrĂȘt de travail, moral au plus bas !Et depuis la naissance du dernier , ça continue. J'ai beau lui expliquer que moi , j'ai peu voire jamais de temps pour moi et que c'est normal , nous avons dĂ©cidĂ© d'avoir 2 enfants rapprochĂ©s , il faut assumer le fait que pour l'instant c'est eux la prioritĂ©. Mais non, mon mari veut pouvoir continuer Ă  faire ce qu'il faisait n'est pas qu'il ne s'occupe pas des enfants , mais lorsqu'il les garde , je fais les courses , l'administratif , je range la maison, je fais le linge...Par contre quand moi , je garde les enfants , c'est pour que Monsieur aille faire du beau lui dire que d'ici 2-3 ans , on retrouvera un rythme proche d'avant les enfants , rien n'y fait !!rĂ©cemment, j'ai Ă©tĂ© inspectĂ© Ă  mon travail et je lui ai demandĂ© s'il pouvait me libĂ©rer des enfants jusqu'Ă  l'inspection car j'avais du travail Ă  faire et comme j'Ă©tais fatiguĂ©e souci avec nounou, avec beau-parent, avec mon allaitement, mon stĂ©rilet... la galĂšre quoi !!je lui demandais 15 jours de rĂ©pis , eh bien lĂ  encore , rien Ă  faire , il a continuĂ© Ă  vouloir s'absenter pour son " bien ĂȘtre " ET LE MIEN de bien ĂȘtre!!!!J'en ai plus qu'assez , il se bloque dĂšs qu'on aborde le l'impression qu'il a du mal Ă  concevoir que lorsqu'on dĂ©cide de faire des enfants , il y a des concessions. Nous avons 30 ans , notre vie est loin d'ĂȘtre terminĂ©e et nous pourrons profiter plus l'instant , ce sont nos enfants et notre vie de famille qui compte !!Je suis malheureuse , nous n'avons pas eu de rapport sexuel depuis l'accouchement 6 mois dĂ©jĂ  , je ne supporte pas qu'il me rĂ©cemment Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour " dĂ©prime post-natal "On ne se comprend plus. Il veut ĂȘtre libre mais il est pĂšre de ne peux plus assumer toutes les tĂąches , je suis bien loin d'ĂȘtre wonderwmoman...je ne suis pas parfaite , mais j'aimerais tant qu'il me soutienne et qu'il mette en prioritĂ© sa compare toujours avec les autres regarde untel , sa femme garde les enfants pendant qu'il part avec des copains faire du ski... Pas trĂšs cool comme remarque !!!DĂ©solĂ©e , c'est long , mais j'en ai gros sur le dĂ©jĂ  vĂ©cu ce genre de situation ?Avez-vous des conseils , des avis ?Je suis ouverte Ă  toutes Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. Sur le fondje pense que tu as raison, les enfants se font Ă  deux, et se gĂšrent Ă  deux....dans les faits, il n'a visiblement pas compris ce que ça impliquait....as-tu rĂ©ussi Ă  lui dire ce que tu nous dis lĂ  ? si non, essaie de le lui Ă©crire.... voire.... fais lui lire ce que tu nous as Ă©crit lĂ ..... J'aime En rĂ©ponse Ă  an0N_424160499z Sur le fondje pense que tu as raison, les enfants se font Ă  deux, et se gĂšrent Ă  deux....dans les faits, il n'a visiblement pas compris ce que ça impliquait....as-tu rĂ©ussi Ă  lui dire ce que tu nous dis lĂ  ? si non, essaie de le lui Ă©crire.... voire.... fais lui lire ce que tu nous as Ă©crit lĂ .....Mercimerci pour ta effectivement essayĂ© de lui parler de tout ça de mon mal ĂȘtre depuis la grossesse...etc... Mais rien , il ne comprend pas il me rĂ©pond que c'est J'aime En rĂ©ponse Ă  vigo_1857595 Mercimerci pour ta effectivement essayĂ© de lui parler de tout ça de mon mal ĂȘtre depuis la grossesse...etc... Mais rien , il ne comprend pas il me rĂ©pond que c'est je crois que la fin manque..... J'aime En rĂ©ponse Ă  an0N_424160499z Sur le fondje pense que tu as raison, les enfants se font Ă  deux, et se gĂšrent Ă  deux....dans les faits, il n'a visiblement pas compris ce que ça impliquait....as-tu rĂ©ussi Ă  lui dire ce que tu nous dis lĂ  ? si non, essaie de le lui Ă©crire.... voire.... fais lui lire ce que tu nous as Ă©crit lĂ .....MerciIl me rĂ©ponde que c'est " Mars et VĂ©nus " ?!?J'ai mĂȘme envisagĂ© de me sĂ©parer de lui quelques temps , mais je pense que ça serait une bĂȘtise surtout pour les enfants .J'en ai parlĂ© Ă  mes parents et Ă  ma meilleure amie qui sont d'accord avec mes angoisses et ne comprennent ps mon lettre ... pourquoi pas ? Il acceptera peut-ĂȘtre plus facilement Ă  l'Ă©crit qu'Ă  l'oral... 1 - J'aime En rĂ©ponse Ă  vigo_1857595 MerciIl me rĂ©ponde que c'est " Mars et VĂ©nus " ?!?J'ai mĂȘme envisagĂ© de me sĂ©parer de lui quelques temps , mais je pense que ça serait une bĂȘtise surtout pour les enfants .J'en ai parlĂ© Ă  mes parents et Ă  ma meilleure amie qui sont d'accord avec mes angoisses et ne comprennent ps mon lettre ... pourquoi pas ? Il acceptera peut-ĂȘtre plus facilement Ă  l'Ă©crit qu'Ă  l'oral...Une foisje suis partie avec mes enfants quelques jours, en lui diant que je voulais qu'il rĂ©flĂ©chisse, et que moi j'allais prendre l'air, avec les enfants.....ça a Ă©tĂ© positif..... J'aime D'accordje ne suis pas lĂ  pour l'enfoncer effcetivement..je veux juste qu'on arrive Ă  discuter et qu'il comprenne mon mal-ĂȘtre et comment il peut m'aider Ă  surmonter tout ça. On a la chance d 'ĂȘtre 2 ! J'aime En rĂ©ponse Ă  an0N_424160499z Une foisje suis partie avec mes enfants quelques jours, en lui diant que je voulais qu'il rĂ©flĂ©chisse, et que moi j'allais prendre l'air, avec les enfants.....ça a Ă©tĂ© positif.....Ah !Tu as donc vĂ©cu une situation similaire ?Parfois , je me dis que c'est malheureusement la seule chose qui pourrait lui ouvrir les yeux !! 1 - J'aime Pas d'autres avis ??besoin de conseils . J'aime C est mon avis...je trouve ton mari bien egoiste... fais lui un courrier sur lequel tu lui exprimera tout ton recenti, si sa le fait toujours pas reagir, prend toi une semaine, laisse le se debrouiller seul avec les enfants, la maison les courses, etc... bon courage a toi.. J'aime Vous ne trouvez pas votre rĂ©ponse ? J'ai eu 3 enfants...avec un homme avec qui je suis separĂ© actuellement , on a vecu 11 ans ensemble . Moi je te di qu'il faut que tu reagisse maintenant et lui mettre ton point de vu ds la figure car sinon tu court a la catastrophe . Pourquoi .... et bien car tu vas t'occuper des enfants et quand ils vont commencĂ© a aller a l'ecole et qu'il vont grandir tu vas t'appercevoir que tu ais une femme avant tout . Aller voir un conseiller conjugual faite quelque chose surtout si vous , vous aimez encore .Moi j'ai pas su prendre le taureau par les cornes et tout etais foutu car mes sentiments n'etais plus la et on a vu un conseiller conjugual mais trop tard. Bon courage et faites vous aider . J'aime Il fuitses responsabilitĂ©s, il a peur de se faire enfermer. Peut-ĂȘtre se sent-il oppressĂ© dans votre vie de famille de tous les jours et il a besoin de prendre ses distances. Peut-ĂȘtre a-t-il peur des reproches que tu vas lui faire, des regards noirs que tu vas lui envoyer, de ta fatigue, de ton manque de dynamisme.....Enfin, attention, je ne lui cherche pas des excuses, j'essaie juste de poser des questions pour savoir se qui peut se passer dans sa tĂȘte Ă  n'empĂȘche qu'il faut que tu arrives Ă  lui faire comprendre que tu as besoin de temps pour toi, toi aussi si lui en a besoin, il faut qu'il comprenne que toi aussi. Il faut que tu arrives Ă  t'affirmer par exemple, tu te trouves une occasion de faire quelque chose par exemple, un rendez-vous chez l'esthĂ©ticienne ou chez le coiffeur et tu lui annonce que tel jour Ă  telle heure tu as quelque chose de prĂ©vu pour toi et que tu as besoin qu'il garde les petits essaie peut-ĂȘtre dans un premier que ça ne tombe pas sur un horaire oĂč lui il a quelque chose programmĂ©e.As-tu peur qu'il ne sache pas gĂ©rer les enfants si tu t'absentes ? Penses-tu que lui-mĂȘme en a peur et qu'il ne veuille pas l'admettre pour ne pas perdre la face ?Il faut que vous arriviez Ă  en parler et Ă  vous mettre d'accord la lettre me paraĂźt une bonne idĂ©e pour lancer la discussion, sinon, effectivement, tu n'auras d'autres solutions que de le quitter, pour arriver Ă  t'Ă©panouir tu n'auras plus le stress de savoir si ton mari va t'aider ou non.... J'aime Mercipour tous vos situation est dĂ©licate n'arrives pas Ă  savoir ce qu'il ressent dĂšs que je lui demande , il ne rĂ©pond chaque discussion , il me donne comme argument le livre "mars et vĂ©nus " qui semble ĂȘtre sa bien beau , mais c'est pas dans les livres qu'on trouve les rĂ©ponses d'autant que chaque couple et chaque individu est bien c'est vrai aussi que maintenant comme mon seuil de tolĂ©rance est trĂšs bas , je lui rĂ©pond sĂšchement ce qui n'est probablement pas une bonne solution , mais je suis Ă  bout et perdue, totalement perdue... 1 - J'aime Je saisC'est ce qu'il me dit si je prend du temps pour moi, il ne prend pas l'initiative de faire les tĂąches et quand je rentre , je dois tout ce qu'il me rĂ©pond - les courses il ne sait pas quoi acheter , et je vais aller beaucoup plus vite que lui de toute Le linge comment ça marche le lave linge ? -L'administratif j'y comprends rien , c'est toujours trop compliquĂ©-La bouffe je sais pas quoi faire , on a rien Ă  bouffer- Le mĂ©nage la maison est pas sale... J'aime Il ne te parle pasmais il doit bien se confir Ă  quelqu'un, un copain, un frĂšre...essaie peut etre de te renseigner auprĂšs de ces personnes pour saoir ce qu'il pense comment vit-il la situation?je pense que pour rĂ©agir comme ... est qu'il doit lui aussi ĂȘtre gĂȘnĂ© par quelque chose...mon mari a voulu aussi un enfant mais depuis que nous l'avons il ne se comporte pas non plus en pĂšre de famille il continue sa vie comme avant...je pense que c'est aussi un syndrĂŽme masculin de ne pas vouloir assumer leur responsabilitĂ©!!!courage J'aime Reessaie d'abord de retrouvĂ© ton couple! lors d'une sortie, pour t'aider toi a retrouver ton mari deja, tu a l'air d'avoir pris de la distance!et pour que lui prenne conscience que tu es toujours sa femme, et pas seulement une maman debordĂ©retrouvĂ© votre complicitĂ©, c dur mais c'est indispensable!peut etre qu'il trouve pas sa place, car tu fais tout!!!c bien de donner sur tout les tableaux, il a peut etre pas pu trouver une chose a faire pour se rendre utile, puisque tu assume a tu demandĂ© qu'il fasse son choix pour faire quelque chose a la maison! une tache qu'il se sent capable d'assumer seul?c'est juste une suggestion J'aime En rĂ©ponse Ă  Marie-France56893920 C est mon avis...je trouve ton mari bien egoiste... fais lui un courrier sur lequel tu lui exprimera tout ton recenti, si sa le fait toujours pas reagir, prend toi une semaine, laisse le se debrouiller seul avec les enfants, la maison les courses, etc... bon courage a toi..TrĂšs facile de juger sans avoir la rĂ©ponse du mari et son mal ĂȘtre J'aime En rĂ©ponse Ă  vigo_1857595 TrĂšs facile de juger sans avoir la rĂ©ponse du mari et son mal ĂȘtre Desolee !!!!C'est mon mari qui est tombĂ© sur le forum et qui s'est invitĂ© sous mon pseudo.... SYMPA ? J'aime

mon mari ne comprend pas ma fatigue grossesse